Centre de Contacts Suisses-Immigrés
Créé en 1974, le Centre de Contact Suisses-Immigrés (CCSI) travaille en faveur des droits des migrantes et des migrants en Suisse. Par l’accompagnement individuel au sein de ses permanences comme à travers l’engagement pour une politique migratoire d’ouverture, le Centre défend une société qui traite sur pied d’égalité toutes celles et ceux qui la composent et la font vivre, quelle que soit leur nationalité d’origine.
Basé à Genève, le Centre a mis sur pied pour accomplir sa mission des permanences d’aide individuelle, chacune répondant à un thème spécifique: Permis de séjour, Assurances sociales, Ecole et suivi social ainsi que Petite enfance, santé et genre.
1250 familles vivent à Genève avec des enfants sans statut légal en âge préscolaire et en âge de fréquenter l’école primaire.
Des enfants avant tout! Défendons les droits des enfants sans statuts légal!
L’objectif principal de ce projet: garantir l’accès aux droits fondamentaux pour les enfants sans statut légal à Genève. Le CCSI souhaite permettre à ces enfants de vivre normalement sans que leur statut et/ou celui de leurs parents ne soit un motif de discrimination à leur égard.
Pour la seconde fois, la fondation sesam, en partenariat avec la Fondation Gandur Pour la Jeunesse, s’engage pendant trois ans (2017-19) aux côtés du CCSI dans le cadre de ce projet spécifique.
Ce partenariat permettra au CCSI de développer les activités suivantes en faveur des enfants:
• offrir un suivi social et juridique global aux familles
• sensibiliser les acteurs du réseau socio-sanitaire à la situation des familles avec des enfants sans statut légal;
• négocier avec les autorités et les administrations une application la plus favorable possible des loi et règlements existants;
• défendre les droits lorsque ceux-ci ne sont pas respectés;
• résister aux mesures qui tendent à restreindre l’accès aux droits pour les enfants sans statut légal;
• défendre des améliorations législatives et réglementaires en faveur des familles sans statut légal.
crédit photo: Kathelijne Reijse Saillet